Saint-Georges-sur-Arnon

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Saint-Georges-sur-Arnon
Saint-Georges-sur-Arnon
Saint-Georges-sur-Arnon - Eglise Saint-Georges
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre
Arrondissement Issoudun
Intercommunalité Communauté de communes du Pays d’Issoudun
Maire
Mandat
Jacques Pallas
2020-2026
Code postal 36100
Code commune 36195
Démographie
Gentilé Georgiens ou Georgeois
Population
municipale
572 hab. (2021 en augmentation de 1,06 % par rapport à 2015)
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 59′ 57″ nord, 2° 05′ 36″ est
Altitude Min. 117 m
Max. 161 m
Superficie 23,87 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Issoudun
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Issoudun
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Georges-sur-Arnon
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Saint-Georges-sur-Arnon

Saint-Georges-sur-Arnon est une commune française située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le nord-est[1] du département, à la limite avec le département du Cher. Elle est située dans la région naturelle de la Champagne berrichonne.

Les communes limitrophes[1] sont : Chârost (3 km), Saugy (4 km), Migny (4 km), Poisieux (4 km), Plou (5 km), Sainte-Lizaigne (5 km) et Issoudun (10 km).

Les communes chefs-lieux[1] et préfectorales sont : Issoudun (10 km), Châteauroux (36 km), La Châtre (47 km) et Le Blanc (88 km).

Carte
Localisation de la commune de Saint-Georges-sur-Arnon

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Les hameaux et lieux-dits de la commune sont : Roussy, les Barreaux et le Guignier[2].

Géologie et hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[3].

Le territoire communal est arrosé par les rivières Arnon[2] et Théols[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 717 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Quincy à 16 km à vol d'oiseau[6], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 735,0 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La route nationale N151[10] passe par le territoire communal ainsi que les routes départementales : 2, 9, 9A et 34[10].

La ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon passe par le territoire communal. La gare ferroviaire la plus proche est la gare d'Issoudun[10], à 10 km.

Saint-Georges-sur-Arnon est desservie par la ligne 2 du réseau TIGR[11].

L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[10], à 36 km.

Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée de pays de la Champagne berrichonne[2].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Georges-sur-Arnon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Issoudun, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (98,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (91 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), zones urbanisées (1,9 %), forêts (0,9 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logement[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[18] de la commune :

Date du relevé 2013
Nombre total de logements 303
Résidences principales 79,9 %
Résidences secondaires 15,5 %
Logements vacants 4,6 %
Part des ménages propriétaires de leur résidence principale 81,4 %

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Georges-sur-Arnon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible)[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Arnon et la Théols. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2001[21],[19].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Georges-sur-Arnon.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 54,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 294 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 115 sont en aléa moyen ou fort, soit 39 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[23].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[19].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Durant la Révolution française, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Montagne-sur-Arnon, en hommage au courant dominant de la Convention, la Montagne[24].

Ses habitants sont appelés les Georgiens ou Georgeois[25].

Histoire[modifier | modifier le code]

La commune fut rattaché de 1973 à 2015 au canton d'Issoudun-Nord.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La commune dépend de l'arrondissement d'Issoudun, du canton d'Issoudun, de la deuxième circonscription de l'Indre et de la communauté de communes du Pays d'Issoudun[26].

Elle dispose d'un centre de première intervention.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
? 1942 M. Clairambault ? Révoqué par le Gouvernement de Vichy[27]
mars 1989 1996 Jean Duthoit PCF ?
1996[28],[29],[30] En cours Jacques Pallas PCF[31] Retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].

En 2021, la commune comptait 572 habitants[Note 3], en augmentation de 1,06 % par rapport à 2015 (Indre : −3,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
372326410487519603525539549
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
531563595606597615652575562
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
523506495430419390398385395
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
360326295335383430503524576
2018 2021 - - - - - - -
574572-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune ne possède pas de lieu d'enseignement.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Équipement culturel[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

La commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

La commune se situe dans l’aire urbaine d'Issoudun, dans la zone d’emploi d'Issoudun et dans le bassin de vie d'Issoudun[26].

La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Valençay[36].

La culture de la lentille verte du Berry[37] est présente dans la commune.

Treize éoliennes du parc éolien des Tilleuls sont installées sur le territoire de la commune. Parmi leurs actionnaires se trouve la Semer, société d'économie mixte rassemblant des collectivités locales, la SEM Sergies et des acteurs privés. Ses bénéfices sont employés pour réaliser des travaux d'efficacité énergétique dans la commune et construire un chauffe-eau solaire ainsi que des ombrières photovoltaïques[38]. Des projets de centrale solaire photovoltaïque et de production d'hydrogène sont aussi étudiés en 2019.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

  • Église
  • Monument aux morts
  • La commune est citée par Michel Delpech dans sa chanson ”Quand j’étais chanteur ”

Labels et distinctions[modifier | modifier le code]

Saint-Georges-sur-Arnon a obtenu au concours des villes et villages fleuris une fleur en 2015 et 2016[39].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Indre », sur le site de Lion 1906, consulté le 3 septembre 2018.
  2. a b c et d « Saint-Georges-sur-Arnon » sur Géoportail., consulté le 17 septembre 2018.
  3. « Didacticiel de la règlementation parasismique : Indre », sur le site de la Prévention du risque sismique, consulté le 3 septembre 2018.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Saint-Georges-sur-Arnon et Quincy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Quincy », sur la commune de Quincy - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Quincy », sur la commune de Quincy - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. a b c et d « Saint-Georges-sur-Arnon », sur le site de ViaMichelin, consulté le 3 septembre 2018.
  11. « Transport », sur le site de la commune d'Issoudun, consulté le 2 septembre 2018.
  12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  18. Site de l'Insee : Saint-Georges-sur-Arnon, consulté le 6 septembre 2016.
  19. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Georges-sur-Arnon », sur Géorisques (consulté le )
  20. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  21. « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Indre », sur www.indre.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  22. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  23. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
  24. Charles Bouyssi, Communes et paroisses d’Auvergne, (lire en ligne).
  25. « Nom des habitants des communes françaises, Saint-Georges-sur-Arnon », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
  26. a et b « Commune de Saint-Georges-sur-Arnon (36195) », sur le site de l'Insee, consulté le 28 octobre 2018.
  27. « Journal officiel de la République française : Lois et décrets », sur le site de Gallica, , consulté le 10 janvier 2019.
  28. « Résultats des élections municipales 2001 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
  29. « Résultats des élections municipales 2008 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
  30. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
  31. Site du PCF : « Liste des maires communistes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), consultée le 25 septembre 2010.
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  36. Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Valençay, consulté le 15 août 2014.
  37. Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Lentilles vertes du Berry, consulté le 11 novembre 2014.
  38. Nolwenn Le Jannic, « Des éoliennes citoyennes comme source de financement dans l'Indre », Environnement Magazine, no 1771,‎ , p. 28-29.
  39. Site des villes et villages fleuris : Toutes les communes fleuries, consulté le 22 décembre 2016.